mercredi 13 avril 2016

2e extrait de mon 3e bouquin

Quand on se focalise sérieusement sur la malchance d’être, on ne la voit plus comme le fruit d’un gigantesque hasard, mais plutôt comme le résultat d’une suite logique, une probabilité parmi d’autres. On se considère alors soi-même comme un produit banalement unique, d’une triviale originalité : une singularité ordinaire.

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